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QUELQUES ILLUSTRATIONS DES "TEMPLIERS EN PAYS D'AZUR"

A LA TOUR SUR TINEE, LA MAISON DES TEMPLIERS

A LA TOUR SUR TINEE, LA MAISON DES TEMPLIERS

La Tour possède de nombreux partisans défendant son appartenance aux anciennes possessions du Temple, Durante, Raynaud, Faraut, Pauty plaident en sa faveur.
Dans sa «Chorégraphie », Durante détaille ainsi les vestiges templiers recensés dans ce village : « La Tour – L’architecture gothique de l’église paroissiale s’offre sous un vénérable aspect ; des arabesques d’un beau travail décorent la principale porte d’entrée.
La croix des chevaliers du Temple s’y trouve sculptée ; peut-être en furent-ils les fondateurs ? Dans la structure quadrangulaire du clocher d’une hauteur imposante, on découvre les formes d’une antique tour.
L’opinion qu’elle aurait donné le nom à ce dernier village n’est pas admissible, puisque l’existence antérieure de celui de Saint Jean est incontestable.
Des masures attenantes à l’église et devenues la demeure de l’indigence, indiquent par des restes d’architecture l’antique séjour des Templiers. On y entre par une porte en ogive sur laquelle sont grossièrement sculptées deux têtes humaines séparées par une étoile flamboyante. Celle de droite représente un vieillard à la longue barbe et celle de gauche un démon avec des cornes. Cette porte conduit à une chambre carrée, éclairée par une fenêtre oblongue creusée dans l’épaisseur du mur et entourée d’une élégante corniche en granit. De cette chambre on descend par un escalier tortueux dans un caveau d’égale dimension. La tête hideuse d’un monstre, à bouche béante, semble en défendre l’entrée. Le jour n’y pénètre par aucune ouverture et la voûte cannelée, ornée de cinq rosaces symétriques disposées en croix, conserve la trace de trous où durent être attachés des anneaux pour suspendre les lampes. Tout prouve que ce lieu était destiné à des réunions mystérieuses semblables à celles que l’on attribue aux Templiers ».
Il n’en fallait pas davantage aux amateurs d’ésotérisme, pour consacrer cette bâtisse insolite, située sur la place, au culte secret du Baphomet, cette idole supposée vénérée par les Templiers.
Après avoir cité les ruines de la «maison des Templiers » à La Tour (?) J.A. Durbec s’empresse, faute d’archives, de classer cette possession du Temple dans les cas incertains.
L. Dailliez plus formel repousse l’hypothèse d’une fréquentation du lieu par les chevaliers au blanc manteau à la croix pattée.